« Les dents serrées, les mains gercées, les batteries à terre »

Je déteste parler du temps qu’il fait. Neigera-t-il, neigera-t-il pas? Je m’en fous assez souvent. Mais ces temps-ci, notre neige quotidienne commence à m’ennuyer. Déneige l’auto, change l’auto de rue, creuse une niche pour l’auto sur la rue… Il y a des romans qui se sont écrit en moins d’heures que le temps que j’ai consacré à mes activités individuelles de déneigement. Mais le pire, le pire, c’est la grisaille, le vent, le froid, le gel.

Or, moi qui abhorre les discussions météorologiques, je me surprends à glisser dans toutes mes communications une allusion à la neige et à ce printemps qui ne viendra peut-être pas. En échangeant avec un ami sur un projet d’écriture, j’insérai donc entre deux remarques qu’il allait encore neiger et que ça me foutait en rogne. Il me répond qu’en effet nous ne l’aimons pas beaucoup cette neige, elle, qui pourtant doit nous aimer beaucoup, puisqu’elle revient presque tous les jours nous visiter.

Au moins, ça m’a fait sourire. Et avec l’hiver qu’on a, sourire, quand on parle de neige, c’est un luxe.

Écrit de Québec…

Nadia Seraiocco

Spécialiste relations publiques et médias sociaux | conférencière | blogueuse

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2 réflexions sur « « Les dents serrées, les mains gercées, les batteries à terre » »

  1. Bonjour Nadia

    Voilà bientôt une année j’étais à Montréal et je dois dire avoir été gâté avec la neige cette année là. J’ai bien l’impression que cette année est bien pire pour vous .
    Un bisou de France où la pluie est bien présente.

    Amicalement

  2. C’est une année, comme peu d’entre nous en ont déjà vue. Ma mère me raconte des hivers comme celui-ci, dans les années soixante, mais rien de tel depuis…

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