Une Yulrencontre avec Henri Kaufman

Le livre d'Henri, Laurence et Mickaël... En scannant le flash code en couverture on découvre une vidéo de présentation des auteurs.

Hier soir, Michelle Blanc avait convié quelques blogueurs à un souper à la Cantine avec l’ingénieur, blogueur marketing, auteur et amateur d’art, Henri Kaufman. Je me suis retrouvée assise à côté de Martin Lessard, que je croise sur la toile et dans les yulmachins depuis quelques années, sans que nous aillons vraiment fraternisé. C’est maintenant chose faite.  Henri a demandé à chacun pourquoi il bloguait. Autour de la table, la plupart bloguaient et tous étaient des pros dans un secteur lié au web, mais les profils et les intérêts de chacun différaient grandement. Cela m’a fait réfléchir…

Nous avons donc parlé de notre intérêt respectif pour le Web et les blogues. Vous savez que mon blogue a huit ans et que déjà en à la fin des années 1990, je collaborais à la création de sites Web (il eut mieux valu dire des livres avec hyperliens et petit bonus) dont un avec Patrimoine Canada. Nous avons donc discuté des débuts des blogues, alors que sur le Web on trouvait surtout des geeks, des ingénieurs et des programmateurs. L’usage qu’on faisait alors des blogues étaient différent. Henri comparait cet intérêt sans motivation financière à la passion qu’ont certains pour les trains électriques. Une comparaison fort amusante, car elle met en perspective le côté ludique des vieux blogueurs qui, comme moi et Christian Aubry avions pratiqué le journalisme, aimions les caméras et bloguions pour voir ce qui pouvait être fait avec ces nouveaux médias.

Alors que tout le monde se met à donner des conseils sur les médias sociaux et le Web, les meilleurs blogueurs d’affaires, comme Michelle, avaient avant leur arrivée sur la toile un intérêt pour la technologie et un profil de communicateur-vulgarisateur. Avec le blogue, ils ont trouvé façon de faire se connaître, mais aussi de partager leur passion du commerce Web. Philippe Martin fait aussi partie de ces blogueurs affaires qui ont le sens de la mise en contexte et de la formulation, ce qui donne un élan à leurs billets et leur assure un grand lectorat. Martin est un blogueur analytique ou philosophe, comme le dirait Michelle et il reconnaît sans hésiter qu’il n’arriverait pas à suivre une formule gagnante pour pondre des billets plus lus: il a besoin de son espace de réflexion.

Et moi? Àvec mon profil éclectique d’ex animatrice de radio et journaliste arts, je me qualifierais de blogueuse commentatrice qui aime mettre en forme des petites réflexions sur les communications, les médias sociaux et les arts.

Après un mini-tour de ville donné par Michelle à Henri (elle nous cache bien des choses) j’ai promis à Henri de le tenir au courant de notre projet de livre. Et déjà, ce matin, je téléchargeais Mobiletag pour lire les flash codes insérés dans son livre, Internet a tout changé.

Sitôt sortis, les convient se saluent via Twitter!

Nadia Seraiocco

Spécialiste relations publiques et médias sociaux | conférencière | blogueuse

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11 réflexions sur « Une Yulrencontre avec Henri Kaufman »

  1. Ping : Nadia Seraiocco
  2. «espace de de réflexion». Oui, c’est bien vrai. Mais un espace ouvert. Car je suis sûr que le fait que ce soit public et non privé (comme un journal personnel) il y a un avantage: on peaufine sa pensée. Parce que l’on sait qu’on sera lu. Ce que mon blog m’apporté le plus, au delà d’un lectorat, c’est une discipline intellectuelle qui a aiguisé mon appétit pour apprendre davantage…

  3. Tout à fait, on peaufine sa pensée, on écrit des billets parfois sur plusieurs jours – certains de mes billets mijotent des semaines – puis on lance le tout dans l’univers sans savoir s’il y aura une interaction. Je crois que je n’aurais pas terminé mon mémoire de maîtrise sans la discipline du blogue et les échanges sur les médias sociaux. C’est tout dire…

  4. Ping : Isabelle T
  5. Ping : Mignonette09mtl
  6. @Martin Je crois que le blog t’a apporté une discipline parce que tu en portais la nécessité en toi. Le fait de publier (rendre public) ta pensée est analogue à celui d’exposer (une toile), mais celle-ci est tout de même réalisée dans l’atmosphère créative de l’atelier privé, pas dans celle de la galerie ou du musée.

    En ce qui me concerne, j’ai de plus en plus de mal à me définir comme « blogueur ». Je suis avant tout un « communicateur Web », ce qui englobe tous les outils que ce médium composite met à ma disposition.

    Le mot « blogueur » me semble, aujourd’hui, tout aussi réducteur que le mot « journaliste », qui fait référence à un support technologique en voie de disparition à long terme. Un « journaliste » contemporain devrait plutôt se définir comme un « professionnel de l’information », ce qui englobe des dizaines de « métiers » distincts. De la même façon, tous les « blogueurs » que je connais sont aussi des « commentateurs », des « twitteurs », des « amis Facebook », des « experts partageant leurs pensées devant la caméra » et, ultimement, des « penseurs à voix hautes immergés dans le flux planétaire d’expérience collective du présent et d’invention du futur ».

    J’ai passé une excellente soirée en votre compagnie et mes photos sont ici: http://bit.ly/aFRHub

  7. Christian, cette réflexion que tu partages avec nous est d’un grand intérêt. Car de fait, un blogue peu être utilisé à différents escients, mais c’est avant une fenêtre ouverte sur notre univers personnel, professionnel, intellectuel. Je me vois aussi comme une communicatrice Web, et c’est par ailleurs le titre que je mets de l’avant pour parler de moi.

    Merci de ces photos! Je lis le livre d’Henri en ce moment, je vous en reparle.

  8. Ping : Michelle Blanc
  9. Ping : Henri Kaufman

Les commentaires sont fermés.

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