Les publicités philanthropiques de St-Hubert, cela vaut combien?

Un secret de beauté qui vaut son pesant d'or...

MAJ : Quand je vois des commentaires qui présument que les stars du Québec font ce genre de don pour leur propre profit, je sursaute… Donner, même avec un reçu de charité, reste toujours moins payant d’un point de vue monétaire que d’investir son argent dans des fonds x ou des projets immobiliers ou encore de le dépenser pour soi. De plus, dans le cas présent, Éric Salvail s’est rendu sur place pour faire son don et a ainsi donné une visibilité supplémentaire à la fondation de son choix. Alors, au lieu de chercher des poux, faites en donc autant. On peut donner du temps, un petit montant sur une carte de crédit – dans la frénésie de Noël ça ne fera pas de différence. Mes causes sont choisies et le cadeau que je me fais c’est de faire un petit don à deux organismes dont la mission me touche. Donner, c’est probablement la plus belle façon d’être égoïste...

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais chaque fois que je vois les publicités de St-Hubert où un artiste ou une personnalité remet son cachet à la fondation x ou y, je me demande toujours combien cela vaut. Je dors bien quand même, mais cette pensée me traverse toujours l’esprit. J’ai eu la réponse, via un communiqué de la firme Annexe Communications qui représente Éric Salvail. Cela tombe bien, hier encore j’avais attrapé la publicité où Éric nous révèle ce qu’il «mange pour être beau de même». Bien des produits St-Hubert, vous vous en doutez bien… Et grâce à son secret de beauté, la Fondation de l’hôpital de Sorel a reçu 25370 $ dont 22760 $ provenait du cachet versé par les Rôtisseries St-Hubert.

Sachez-le maintenant, quand Dan Bigras, Fabienne Larouche ou Claude Robinson remettent leur cachet à une fondation de leur choix, c’est une belle somme qui s’en va à une bonne cause. Je n’ai pas besoin de vous dire que ce genre de publicités rapporte aux organismes choisis, mais aussi à l’annonceur qui montre son attachement à sa communauté, ici on parle du Québec, St-Hubert étant un de nos fleurons en matière de restauration familiale.

Le communiqué en pdf de l’annonce reliée au don d’Éric Salvail.

Nadia Seraiocco

Spécialiste relations publiques et médias sociaux | conférencière | blogueuse

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28 réflexions sur « Les publicités philanthropiques de St-Hubert, cela vaut combien? »

  1. On avait déjà une bonne idée de ce montant avec l’histoire de Max Gros-Louis et le versement de son cachet a son musée imaginaire 😉 http://bit.ly/t2Fv2d

    Ça demeure néanmoins une bonne stratégie pour les deux parties ce genre de concept…

  2. St-Hubert qui a « oublié » pendant plusieurs mois de déclarer à ses clients que son poulet contenait 10% de farines animales. Qui continuait même à prétendre sur son site que son poulet était nourri à 100% de végétaux. Maintenant, ils nous bourrent de publicités philanthropiques? Qu’est-ce qu’il y a de philanthropique à donner 20 000$ à une fondation plutôt qu’à l’artiste? C’est l’artiste qui pose le geste philanthropique en se privant de son cachet! Si St-Hubert « accotait » l’artiste en versant à la Fondation la même somme que vers l’artiste, alors là on pourrait parler de philanthropie. Chiche?

  3. Il doit bien y avoir des retomber directes pour l’artistes aussi . deduction d’impot ?

    Je ne peux pas croire qu’il n’y ait aucune retomber pour l’artiste.

  4. Pour ceux qui se le demandent, oui quand on verse une somme à une fondation, on obtient un reçu d’impôt, mais à mon souvenir ce n’est pas une déduction à 100 %, enfin que les comptables nous instruisent à ce propos, mes dons ne sont pas assez élevés pour voir une différence.

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  16. Je m’en doutais un peu. Pour avoir travaillé pour un organisme qui avait un artiste comme porte-parole, chaque utilisation de l’image de l’artiste a un prix. Juste mettre sa photo sur un document, c’est environ 850 $. Tu multiplies ensuite par le nombre de documents promotionnels (dépliant, signet, affiche, programmation, etc.) et ça monte rapidement. Alors, une publicité filmée, dans lequel l’artiste doit apprendre un texte et où on utilise son image ET sa voix, ça peut monter rapidement. Et encore, ils ont sûrement eu un prix forfaitaire plutôt qu’un prix à chaque diffusion.

  17. Jessica : tout à fait, même sans avoir suivi le dossier d’aussi près, ma petite expérience en télé me permettait d’imaginer qu’on parlait de milliers de dollars. À 20 k, cela fait un beau don pour l’organisme choisi…

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