Hier, c’était la Journée internationale des femmes. Peu de bruit autour de cette journée, sinon quelques bilans un peu plats. Si l’on se fie aux médias, les femmes sont encore sous-représentées en politique, constituent encore un infime pourcentage des cadres de direction et l’équité salariale n’est pas encore atteinte.
Cela dit, hier recommençait le procès relatif au fameux dossier de prostitution juvénile de Québec et je me disais que la notion de victime, quand il est question de crime sexuel, donne des frissons dans le dos. Des jeunes femmes, presque des enfants sont dites « présumées victimes » et sont questionnées encore et encore sur des expériences difficiles, pour lesquelles elles doivent ressentir un mélange de culpabilité et de honte, jusqu’à ce qu’elles se contredisent, puis on les traite de menteuses. Comme femmes devrions-nous avoir honte de ce recul ? Et comme hommes demandez-vous : si c’était ma soeur ou ma fille qui avait vécu cela ?