Après avoir présenté mon sujet de travail sur l’expression de l’angoisse existentielle dans les performances de quelques artistes – surprenant peut-être, mais tout à fait pertinent, je vous le jure – j’ai eu le sentiment d’avoir connu une forme de rédemption. L’échange avec le prof R. – un homme d’une érudition réjouissante et qui pense plus vite que son ombre – m’a rappelé que je suis loin d’être bête et que mon cerveau a gardé une certaine agilité. Point besoin de vous dire, que s’il me faut m’en rappeler, c’est que mon occupation quotidienne a le plus souvent les vertus contraires. Chaque jour, je suis de plus en plus convaincue que je compléterai cette maîtrise et l’autre entreprise aux HEC, dans le seul but de me prouver que je suis autre chose qu’un pion dont le talent ou l’absence de talent n’ont aucun poids dans la balance. J’ai moi-même des angoisses existentielles assez grandes et je ne peux concevoir que ma vie ne me servira pas.
Après le 11-09-01, je voulais que ma vie change. Je devrais penser plus souvent aux gens que j’ai croisé ce matin de septembre et qui n’auront jamais la chance de changer de boulot ou de cap…
Ma Belle Nadia,
Avec ton talent et toutes les possibilités qui
sont à ta porté, tu devrais tout simplement agir.
Tu sais dans la vie rare sont les gens qui souhaiterais nous voir se diriger vers de grand projets.
Les seul sont les Michael et des professeurs
qui connaissent tes capacités.
À mon humble avis là devrais s’arrèter les interrogations.
Fonce ma Nadia, nous sommes assis dans le « ring
side » et te regardons performer.
Pop’s qui ne demande qu’à vous voir réussir et
qui a toujours mis sa confiance en vous deux.
Au plaisir Dia comme dirais John.
Nad – don’t worry about it. Do what I do: whenever a doubt arises in life and it brings me down, I think about me. I love me. I rock. It never fails to cheer me up. Next time you need cheering up, have your people contact my people, and we can talk some more about me.
Okay – I lied. I suck. (But I still rock!)
Weeeeeeeeeeee!