Aujourd’hui, dans le Journal de Montréal, on publiait les réactions de quelques personnalités à lannonce du retour de Gillet sur les ondes de Québec. Le maire Lallier n’y voyait aucun problème, comparant l’histoire de Gillet à celle de lex-ministre péquiste Claude Charron, reconnu coupable de vol, puis devenu animateur de télévision. Pour linformation du bon maire, Claude Charron a débuté dans les médias en 1987, soit cinq ans après avoir commis un geste criminel. Gillet a quitté les ondes, il y a 21 mois. Bon. Au risque de faire du chagrin au maire de Québec, je tiens à souligner que voler un veston est assez différent de lhistoire qui met en cause Gillet.
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Dans notre bonne ville de Québec, on est heureux du retour de Gillet en ondes, du maintien de Fillion et bien tristes du non-renouvellement de contrat d’Arthur… Pour les quelques réfractaires (dont je suis) à cette situation radiophonique quasi idyllique, il ne reste qu’à éteindre le poste, ou encore à conserver sur soi en permanence un kit de bouchons auriculaires pour toute promenade en taxi…
Ou à disposer d’un solide argumentaire pour faire éteindre ces ondes jacassantes et populistes pur jus.
Et Gillet, d’ici six mois, on le retrouvera à nouveau au Jules et Jim, avec un entourage non équivoque: la même histoire depuis des années… Il faut croire que ça ne choque pas le chaland. Et si le monsieur s’était plutôt intéressé aux (très) jeunes hommes ? Pour sûr, on ne l’aurait pas réentendu de sitôt. Deux poids, deux mesures… dans notre bonne ville de Québec, où il fait si bon d’être un homme dans la force de l’âge, avec la vitalité et les opinions correspondant à ce qu’on attend de lui…
En fait, demain est un bien triste jour pour les femmes de Québec.