Encore une fois, à l’approche du 11 septembre, je recommence à avoir mes rêves d’évacuation. Avec les années qui passsent, s’y emmêlent de plus en plus de symboles.
Cette fois-ci, le rêve se déroulait à Québec, ma ville natale, et la menace était une colonne de nuages sombres – comme celles qui annoncent les tornades en formation – au-dessus du fleuve. Deux détails étaient pris à même mes vrais souvenirs de ce jour : d’abord, je prenais des mains d’un collègue un walkie-talkie pour demander à un groupe récalcitrant de quitter les lieux et la consigne donné était la même, « marchez vers le nord ». Il est vrai que le 11 septembre, les gens étaient si sidérés, qu’ils ne comprenaient pas la menace.
De plus, j’ai mêlé à mes souvenirs les histoires d’horreur du tsunami, or je cherchais à fuir le bord de l’eau pour éviter les énormes vagues… Le cerveau est une bien étrange machine.