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Décès du Frère Untel

La télé de Radio-Canada vient de présenter un collage d’entrevues accordées au fil des ans par Jean-Paul Desbiens, alias le Frère Untel. Je me suis donc tournée vers les rayons de ma bibliothèque et j’en ai sorti pour M. la vieille copie abimée du livre Les insolences du frère Untel que m’a donné ma mère. Ce livre était dédicacé à Michel Golaneck et à André Laurendeau. S’il est facile de savoir qui est André Laurendeau, il faut lire la Justification des dédicaces pour savoir qui était ce Michel Golaneck, avec qui Desbiens dit avoir passé « des dizaines d’heures à parler de la « chose sociale »». Jean-Paul Desbiens y décrit son ami comme un « bon Russe », passionné de justice, intelligent mais qui sait à peine lire et écrire.

Si je vous raconte tout cela, c’est qu’on ne s’appelle pas toujours impunément Nadia : mon grand-père était Russe et Michel Golaneck était son frère jumeau. Même si les Insolences sont parues bien avant ma naissance, je me rappelle avoir entendu ma mère raconter que son oncle Michel avait d’abord été un peu gêné d’être cité dans un livre, surtout parce qu’on pouvait y lire noir sur blanc qu’il avait peu d’éducation… Ah ! L’âme russe ! Cela dit, je crois avoir entendu ma grand-mère me parler d’une correspondance au long cours entre Desbiens et mon grand-oncle dont les lettres seraient encore quelque part dans la famille.

Nadia Seraiocco

Spécialiste relations publiques et médias sociaux | conférencière | blogueuse

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