Hier matin, avait lieu au Musée des beaux-arts du Canada l’avant-première des expositions portant sur les peintres québécois Clarence Gagnon et Edwin Holgate. Tout en discutant les accents de chaque exposition avec les journalistes, quelques constatations sur la lumière dans ces uvres me sont venues. Les uvres de Gagnon – l’alchimiste, qui inventait ses propres recettes d’huile et pigments – avec leurs neiges iridescentes et leurs pigments purs projettent littéralement la lumière de toute part; celles d’Holgate jouent plutôt les clairs-obscurs en ponctuant de jets de lumière leurs tons de terre et une palette plus rembrunie. Gagnon me rappelle Morrice et Holgate, Goodridge Roberts. Mais j’y retournerai prochainement et j’approfondirai mon commentaire.
Non classé