Ce week-end puisque je célébrais ma fête, je me dis, tiens allons déjeuner au Café Cherrier, celui-là où les beaux gens vont et qui est tout près de chez moi. La critique en dit toujours du bien avec les mêmes bémols, on parle de menu classique, correct, de lieu sympathique, égal à lui-même. Un lieu d’habitués j’imagine.
À notre arrivée, l’hôtesse nous offre une table sur la terrasse non-fumeur, ce qui semble une excellente idée. Sitôt à notre table, je constate que les chaises de métal sont froides et parsemées de gouttes d’eau malgré l’auvent et les rideaux de vinyle. Je me retourne pour demander un linge… Trop tard l’hôtesse est partie avant même de s’assurer que nous sommes satisfaits. Nous nous débrouillons en changeant les chaises mouillées pour les chaises moins mouillées d’une autre table. Personne dans le café, qui n’est vraiment pas à pleine capacité ne s’en soucie. J’aurais dû me douter que cela augurait mal.
Nous prenons connaissance du menu… Je m’y attendais un peu, mais les prix des petits déjeuner sont au-dessus des autres restaurants du quartier pour des trucs assez ordinaires (un oeuf bénédictine 9.25 $) et aucun plat (sauf leur assiette spéciale à 14 $) n’inclut le café ou le service, mais ne brisons pas le suspens. Mes commensaux décident de prendre la fameuse assiette spéciale qui n’est rien d’autre qu’un plat deux oeufs, deux viandes, deux ou trois morceaux de fruits avec toasts et fèves au lard. On nous apporte trois cafés filtre, le mien coûtera $ 2.25, soit presque le prix d’un allongé ailleurs.
Vous me direz alors, « mais cette bouffe? c’était au moins exceptionnel? ». Je dois vous répondre, loin de là. Une des assiettes spéciales était si particulière qu’elle a été amenée à table avec deux oeufs crevés, dont il ne restait que le blanc et un peu de jaune figé. Wow! Que ce plat soit passé entre les mains du personnel de cuisine, puis de la serveuse sans que personne ne réagisse est à tout le moins spécial. Nous signalons l’affaire à l’assistant serveur qui a finalement remplacé l’assiette, mais en oubliant les toasts. Les saucisses étaient en fait de la saucisse de porc à déjeuner sans grande envergure et le jambon n’avait rien pour écrire à ta grand-mère. Pour ma part, l’oeuf bénédictine était recouvert d’une sauce hollandaise vraiment trop salée (sur un jambon déjà salé) que j’ai laissé dans mon assiette. Ouin, j’étais assez déçue.
Néanmoins remplis d’espoir, nous avons eu le courage de redemander du café, voire du ketchup et des confitures et pourquoi pas, les toasts oubliées. Nous faisions ces exigeantes demandes à l’assistant serveur, puisque la serveuse n’est jamais revenue à notre table de tout le repas. Nos demandes sont restées lettre morte… Nous avons partagé ce qu’il y avait de toasts sans confitures et le café a fini de refroidir jusqu’à être imbuvable.
Tandis que nous vivions notre malheur personnel, à la table d’à-côté, le client-type de ce café, soit un homme dans la soixantaine habillé tout chic et qui avait commencé son repas avec un cocktail Mimosa, en était à se promener dans le restaurant pour obtenir du café et des confitures… S’il est un habitué, il a plus de patience que moi.
La serveuse est enfin revenue quelque 30 minutes plus tard pour ramasser les assiettes. Tandis qu’une autre serveuse réchauffait le café de ses clients (des touristes cette fois-ci), la nôtre ne nous a pas offert de café et s’est contenté de demander si c’était fini. Je lui ai signalé que nous aurions aimé du café… Elle a fait,« ah, bon… vous en voulez toujours?» Elle ne s’est pas excusée pour ce manque, elle a mis l’addition sur la table, puis à pris les sous sans trop nous saluer. Des clients chiants qui veulent des trucs, ça irrite.
J’ai regretté amèrement mon choix du Café Cherrier pour le petit déjeuner et je n’y retournerai plus.
Pour ma part, comme tu sais, j’ai connu un service pathétique hier soir. ZeLaurent avait cru bon tenir la réunion du comité organisateur de PodCamp Montréal là-bas puisqu’il s’agissait d’un endroit à proximité pour tous.
En bref, le serveur nous a ignoré pendant les 3h que nous avons passé sur place pour la seule raison que nous avions déjà souper, et que de servir de la bière ne l’enchantait pas.
J’ai quand même laissé un bon pourboire (presque l’équivalent du prix de la facture), puisque je sais qu’on accaparait une table qui aurait pu recevoir d’autres gens pour manger. Eh bien l’hôtesse n’a pas hésitée à me faire savoir qu’il s’agissait d’un RESTAURANT, et que personne n’a RIEN MANGÉ. Je lui ai donc répondu que ce n’était pas un problème, que c’était seulement la dernière fois qu’on se présentait dans son RESTAURANT si accueillant…
Si le serveur avait prit la peine de venir nous voir régulièrement, on aurait consommer beaucoup plus! M’enfin…
Pour les déjeuners, c’est préférable d’aller au Café Universel en face, qui est rapide, moins cher, et très accueillants. L’Avenue du Plateau, même si je trouvais absurde que des gens y fassent la file, offre un menu déjeuner excellent; surtout pour moi qui aime manger épicé (je pense à l’assiette de… euh… Migel visite l’Espagne je pense?).
Sinon, si tu veux «tripper» déjeuners, il faut essayer l’Auberge du Dragon Rouge, où il y a toujours de la place la fin de semaine, même vers midi / une heure.
Je dois hélas confirmer cette mauvaise impression du Café Cherrier.
Alors que nous faisions une rencontre du comité organisateur du PodCamp Montréal, j’ai eu la mauvaise idée de proposer le Café Cherrier.
Nous étions 7 dans une salle à moitié vide. Le serveur nous a pris de haut parce que nous ne commandions pas assez !
Le décor est beau, mais le service est à revoir. Je t’invite à laisser un commentaire sur Praized, qui est très bien référencé.
Un meilleur choix la prochaine fois, juste à côté du Cherrier, avec des p’tits déjs vraiment délicieux et du personnel attentif: La Fabrique dont un des proprios est Laurent Godbout. Le seul hic, c’est qu’ils n’ont pas de terrasse, mais c’est un petit prix à payer pour la qualité de la bouffe! 🙂
Cela ressemble à mon expérience : les serveurs qui font à leur guise ou ignorent les clients. C’est un fait, nous y allons pour le décor et l’emplacement, mais le service et la cuisine ramènent cette expérience à bien peu de choses. Je vais visiter Praized (que j’ai délaissé)…
Salut,
Plutôt que de noter sur Praized, ne vaut-il pas mieux faire un print des avis et le poster au manager ???
En lui demandant de venir réagir ?
Nathalie : merci du tuyau… Et de fait dans ce secteur les petits déjeuners de qualité servis avec le sourire sont la norme 😉
Hicham : dans mon cas, le manager était sur place et semblait ok avec la situation.
Si vous voulez que les serveurs fassent un effort, il ne faut pas laisser de pourboire quand le service est mauvais.
Personnellement, ça me rappelle les brasseries en France que je ne regrette pas d’avoir quittées !!! Mais si c’est pour les retrouver à Montréal… 😉
Laurent L. > Ah, L’Auberge du Dragon Rouge tout le monde m’en parle, j’irai donc prochainement. Merci!
Newsoft > Le point de vue se défend, mais de ne pas y retourner et de le bloguer fait aussi l’affaire 😉
Sincever > Tout à fait, mais Montréal regorge de restos qui ne retiennent que les bons côtés de la France, soit la bouffe et le décor. L’Express sur Saint-Denis en est un exemple, le Bistingo sur Van Horne aussi ou encore Le Petit Extra sur Ontario…
Dommage… C’est un endroit où j’adorais aller déjeuner… il y a 15 ans 😉 Comme quoi tout change, et pas toujours pour le mieux.
Nathaly : même chose pour moi, j’adorais l’endroit que je fréquentais à chaque visite à Mtl avant de vivre ici, soit il y 1o ans…
Le café Cherrier a surement tenu compte de vos commentaire, car ils se sont nettement améliorés pour le service = La bouffe est bonne mais très limitée dans les choix…. Dec2010
Il faut dire qu’au moment où j’ai publié ce billet, plusieurs commentaires sur d’autres blogues et des pages restos allaient dans le même sens… Il est donc possible, oui, que le service ait été amélioré à la suite de ces nombreuses manifestations.
Très surfait. Mêmes problèmes que ce premier message qui date un peu. 1er juillet 2012, déjeuner plutôt moche et bien trop cher (30 $ chacun) sans doute pour nous punir un peu d’avoir ignoré l’assiette spéciale… Une quiche réchauffée et quelques feuilles de salade d’une part; une assiette couverte de tranches de saumon fumé et leurs trois croûtons d’autre part; des foies de poulet cuits sur salade, demandés « roses aurore » (et reçu d’une cuisson qui laissait supposer qu’Aurore avait dû aller se coucher…; le dernier convive avait pris un sandwich avec des frites passables. Lors de mon appel la veille pour réserver, la serveuse (était-ce LA serveuse du café Cherrier du roman de Beauchemin, je ne sais pas ? mais je sais qu’elle était plutôt rude) aurait dû m’aviser qu’il n’y aurait que des brunchs ce midi de fête du 1er juillet…
Dommage’ C’est un endroit où j’adorais aller déjeuner’ il y a 15 ans Comme quoi tout change, et pas toujours pour le mieux.