Gap, c’est la branchitude universitaire, les jeans qui font bien, les six saisons annuelles − chez Gap il y a toujours une saison de plus après l’hiver et après l’été. Depuis peu je reçois les courriels promotionnels de Gap, tout cela est bien mignon, Gap Canada me propose l’information en français, tout est traduit impeccablement, bref, jusque-là ça va. Le problème, c’est qu’une fois m’a-t-on attirée avec un 30 % de rabais, on me demande pour l’obtenir, d’imprimer un courriel en couleurs et de le présenter dans un magasin près de chez moi…
Je le sais qu’en publicité on aime les belles mises en page en couleurs avec photo et lettrage à la mode, mais là c’est un courriel et qui plus est, un courriel que je dois imprimer. Alors Gap, propose-moi donc une version coupon avec code-barre en noir et blanc, peut-être même une version électronique que je pourrai présenter de mon iPhone à la caisse du magasin près de chez moi. Tu as même déjà fait un concours d’applications iPhone, dont une incluait l’option des coupons… J’ai le sentiment Gap, que ta clientèle universitaire cool, friquée pas tout à fait hipster, mais assez branchée a un téléphone intelligent. Même les amies qui habillent leurs petits chez Gap Kids ont l’équipement nécessaire, ne t’en fais pas.
Mais de grâce Gap, ménage l’environnement et pense autrement qu’avec un esprit de circulaire imprimée et de petit flyers en papier «quatre couleurs process». Et si vraiment, tu le fais pour me rassurer, parce que tu as peur qu’à mon âge je sois tout juste capable d’ouvrir un courriel, ne t’en fais pas, car si j’étais aussi dépourvue, je ne pourrais pas non plus imprimer ton courriel composite d’images en couleurs.
Tu vois bien qu’on peut se comprendre, c’est si simple.