Ma famille paternelle est encore frappée, cette fois-ci par la mort de la soeur aînée de mon père, ma tante Cécilia. En septembre, Martine, la fille de Cécilia est décédée d’un cancer à 39 ans en laissant dernière elle une petite fille trop jeune pour comprendre ce qui se passait. C’était déjà assez triste comme cela. Quelques semaines avant la mort de sa fille, Cécilia avait appris qu’elle était aussi malade. Je suis peinée, surtout pour cette petite famille qui perd son pilier. Je suis rassurée de pouvoir dire que j’ai beaucoup de souvenirs de réveillons de Noël chez ma tante et de soupers communautaires bordéliques, mais heureux, avec toute la famille au chalet de ma grand-mère. J’y ai appris à faire des gnocchi, à boire du vin (mon grand-père nous faisait pratiquer dès l’âge de huit ans) et à faire fêtes dont je me souviendrai longtemps. Toutes ces funérailles me paraissent si tristes. Avec les années qui passent, je me dis parfois qu’il faudra un jour faire revivre cette époque par l’écrit ou l’image.
Nadia Seraiocco
Spécialiste relations publiques et médias sociaux | conférencière | blogueuse
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