Depuis que Dutrizac a été congédié de Télé-Québec, Richard Martineau parle de « lavage de linge sale en famille », au lavomat de l’État avec vos trentes sous, mais quand même… Il est irrité le Martineau. Ce week-end, La Presse disait sans le ménager, que les Francs-tireurs sans Dutrizac, ce n’était pas possible. Gaetan Charlebois de la Gazette s’attristait de la perte de Dutrizac pour Télé-Québec, dans une société si peu portée à l’auto-critique.
Une journaliste du Soleil de Québec, Julie Lemieux, se demandaient même s’il ne faudrait pas renommmer les Franc-tireurs, les Inverterbrés. Oulala ! Elle a touché une corde sensible et « corporation man » lui-même, Richard Martineau, lui a montré qu’il était encore capable de montrer les dents pour défendre son image et bien évidemment, celle de ses employeurs.
Tiens lisez un bout du texte de Julie Lemieux : « Je savais que Martineau avait du chien, mais je n’aurais jamais cru qu’il pouvait mordre à ce point lorsqu’il se sentait attaqué. L’animateur n’a pas du tout aimé mon texte de jeudi. Il y a vu une atteinte à sa réputation et n’a pas apprécié être associé au mot invertébré, même si ce qualificatif ne lui était pas attribué. J’ai donc eu droit à ses aboiements, à sa condescendance, à ses insultes, à son agressivité débordante au téléphone dès mon entrée au journal ce matin-là. Jamais entendu autant d’injures de toute ma vie… »
Notre micro star-système québécois est rempli de gros égos et ma foi, sans eux, il ne resterait rien à écouter à la télé. J’ai cotoyé de gros égos et croyez-moi, je n’en ai jamais connu qui étaient vraiment aimés de leur équipe. Dans la plupart des cas, les gens respectaient leur pouvoir et se disputaient leurs faveurs, mais au travail, on les craignait plus qu’on ne les aimait. Or, les chicanes d’équipe entre un Dutrizac pas fin et un pauvre Martineau pris dans son rôle de spectateur, j’y crois plus ou moins. La machine a rumeurs est une chose qui fonctionne assez bien dans les médias, alors allez savoir ce qui est vrai!