Il fallait s’y attendre, à ce point-ci avec la tempête qu’avait déclenchée ses propos, il devait agir vite pour mettre fin au picossage. En démissionnant au plus vite, il met fin aux spéculations et on retiendra qu’il a été dévoué au PQ, qu’il faisait bien son boulot à chaque précédent mandat, mais que la direction du parti n’était pas une tâche pour lui. Beaucoup de gens constatent au cours de leur vie professionnelle que la pression des hautes sphères et le regard du public ne sont pas pour eux, ils ont la chance de ne pas le vivre sous les caméras.
Claude Charron, à TVA, expliquait que l’épisode de la cocaïne vu rétrospectivement, était peut-être un indice que Boisclair avait une résistance discutable à la pression. C’est une possibilité. Cela dit, cette crise passée, le PQ ne sera pas moins en crise.
Ça ne t’impressionne pas, l’extraordinaire hypocrisie des ténors du PQ et des médias complaisants à l’endroit du ‘parti officiel et légitime’? ‘Bavard Nombril’ et ‘Yves À-Moitié-Froid’ n’avaient pas encore ramassé leur poignard qu’ils encensaient déjà leur victime. Tu quoque, mi fili…
Pauline est sortie de sa retraite en pleine forme (mince, svelte, bronzée et en santé) et a rapidement affirmé que le parti va continuer son agonie s’il n’en profite pas pour revoir son programme en profondeur. Parler de référendum a été un suicide politique; et Boisclair n’en avait pas vraiment envie! Le parti va disparaître s’il n’accepte pas de se redéfinir.
André aurait peut-être pu se débarasser d’une certaine arrogance (les journalistes ont beau être parfois méprisables, ça paraît mal de les regarder de haut quand tu as 3 kodaks dans la face!), mais son discours de démission a mis les pendules à l’heure quant au désespoir qui règne actuellement au sein du PQ.
Mmm, je ne crois pas que l’arrogance qualifie André Boisclair. La peur, la raideur face aux médias lui ont certainement nui. Et regarde le traitement que Harper réserve aux médias, du genre, « vous parlerez, si je vous le dis », ça ne semble pas jouer en sa défaveur dans les sondages de satisfaction. Le plus grand ennemi de Boisclair était sa propre insécurité et les souliers trops grands pour quiconque que ses accolytes du PQ ont essayé de lui faire porter. Car ne nous leurrons pas, Boisclair a manqué de charisme, a pris du temps à prendre son élan, mais je doute fort que les autres candidats qui briguaient la chefferie s’en seraient mieux tirés. J’ai l’impression que le PQ se cherche un sauveur et tu sais quel sort l’histoire catho réserve à son sauveur : la crucifixion…!
I miss you Nadia!!!
Miss you too Gen! Keep in touch!