À chaque nouvelle année, on se demande où a filé l’année précédente. J’aime bien me rappeler de ce que je j’ai fait, pour me fixer des objectifs pour la prochaine année. Vous vous doutez bien, que sur ce blogue je ne dis pas tout, il faut en prendre et en laisser comme on dit.
Au début de l’année 2009, je m’étais fait un petit plan de vie et mine de rien pour atteindre certains de mes objectifs, il m’a fallu remuer beaucoup de choses. J’avais accepté à l’automne 2008 un job assez bien rémunéré et qui me semblait stable. Il s’est avéré que ce job n’avait de stimulant que la paye, le reste n’étant qu’heures sans fin à faire des tâches répétitives, dans un contexte de guéguerres de pouvoir. L’horreur quoi. Il m’a fallu comprendre qu’avec un horaire imprévisible et l’impossibilité de prendre des congés, je ne pourrais terminer mon mémoire de maîtrise dans les délais prescrits pour décider que s’en était assez : en mai, j’ai remis ma démission par courriel un jour de migraine. Et là, enfin, j’ai retrouvé le temps de faire des choses stimulantes, voir des expositions et partir en voyage dans la sud de la France.
Job, job…
Quand j’ai accepté un autre boulot en septembre, mon idée était faite et je l’ai clairement exprimé à mon futur employeur : je voulais travailler avec une certaine latitude et un mandat clair. Pour que je donne tout mon temps et mon énergie à un job, il faudrait que ce job me rende la pareille et voyez-vous, cela n’est pas possible. Il faut donc un temps pour travailler fort au boulot, puis un temps à faire autre chose pour soi. Et dans les choses pour soi, il y a ce projet de livre sur les médias sociaux avec mon amie Michelle. J’ai déjà hâte à janvier pour vous en dire plus.
La créativité
À la fin de l’été, je m’étais fixé de soumettre trois fictions à des revues littéraires. Je n’en ai finalement soumis que deux, dont celle publiée dans Virage au début du mois, l’autre n’a pas été retenue. Ça sera un objectif à revoir pour 2010… Fred et moi avons commencé spontanément, et à l’invitation de M. Vaillancourt de Cinéma Abattoir, à faire des performances vidéo mariant noise et lecture publique d’une œuvre. En fait, ce n’était pas tout à fait cela, mais c’est la direction que prend ce projet. Notre premier essai a bien fonctionné a été diffusé au FNC et en galerie, mais le concept reste à améliorer pour que la lecture soit plus percutante et que la cohésion image-musique-lecture soit plus pertinente. Nous pensons adapter L’œil de l’éléphant, le texte publié dans Virage, pour une prochaine performance.
Les amitiés
Le bilan se finit bien étrangement en ce qui a trait aux amitiés. Il est arrivé de nouveaux amis et d’autres sont disparus, pour des raisons bien différentes. Tout cela se tissait depuis le printemps et s’est dénoué, bien évidemment un peu après le 11 septembre, alors que j’étais sous le choc de l’assassinat de mon amie Renée, une perte assez brutale. Dois-je dire qu’il y a eu un changement d’attitude de ma part. Longtemps, j’ai été très tolérante en amitié : je prenais sur moi, je laissais, puisque cela leur faisait du bien, les colériques me fouler aux pieds, j’acceptais avec pincement la condescendance des insécures ou je me démenais sans relâche pour être bonne et fiable. J’en ai eu assez. Avec calme, j’ai montré du doigt l’éléphant qui était dans la pièce. Cela a permis à certaines relations de repartir du bon pied, tandis qu’au moins une s’est éteinte et une autre est dans les limbes.
La vie, l’amour
Dans tout cela, Fred et moi, avec notre différence d’âge, son amour du métal et mon goût de la chanson française, avons continué de nous trouver faits l’un pour l’autre. Nous travaillons ensemble, nous nous encourageons dans nos entreprises distinctes. Ça ne finira pas avec et ils eurent beaucoup d’enfants, parce que voyez-vous, les femmes ont une date d’expiration (la mienne arrive à grands pas) et ne peuvent pas faire des Claude-Dubois d’elles-mêmes (je suis jalouse de Claude, bon).
Que j’ai ri en entendant l’ex-roi des ondes casser du sucre sur le dos de son rival en se servant de tes écrits ! Tu devais te bidonner aussi, j’imagine ? En passant, je connais bien les deux personnages.
Meilleures salutations.
Roger
p.s. je ne sais pas si ce ‘reply’ se retrouvera ua bon endroit mais c’est le seul espace que j’ai trouvé pour te le transmettre 😉
Pas de problème… j’ai côtoyé Arthur et Gilet lors de mon passage au FM 93, avant de lire mon blogue en ondes, le recherchiste m’avais avisé de leurs intentions…