Vous rappelez-vous votre petite enfance, les gars se battaient entre eux, les filles jouaient à des trucs moins violents. Y’a des exceptions, puisque moi-même j’avais un lance-pierre avec lequel je tirais des pommettes sur les passants, mais soit. Remarquez que je vous lance encore des affaires, mais sur mon blogue. Cela dit, ça ne m’empêchait pas d’être surprise quand un gars de l’école me manifestait son attrait en me poussant ou en me disant, « donne-moi un bec, t’es même pas game, chu sûr ». Un ami me racontait comment il essayait toujours d’engager un tournoi de lutte avec la petite fille qu’il aimait et comment elle lui répondait en lui jetant des pierres. Pas besoin dune formation en psychanalyse pour voir les correspondances.
Aujourd’hui, de mon bureau, d’où je vois le parc en face, j’ai observé cette scène qui en dit long sur les jeux de séduction. Deux garçons, peut-être 10 ou 11 ans, une fille du même âge se chamaillent pour boire à la fontaine. Les garçons sont un peu plus petits quelle, ont encore lair de petits angelots. Elle porte une minijupe, un petit haut sexy et des accessoires de jeune fille. Tandis que les garçons boivent, elle les taquine de sa voix flûtée. Les garçons répondent en l’aspergeant deau faut croire que les concours de gilets mouillés sont inscrits dans les gènes et en criant très fort. Les garçons se chamaillent entre eux, sempoignent sous le regard amusé de la fille. Puis, lorsquelle s’approche pour boire, un des gars accourre et esquisse le geste d’une bonne tape au derrière. Elle crie, tient sa jupe qui remonte quand elle boit, mais elle reste là. Paf! le plus angélique des deux gamins lui fout une main sous la jupe. Elle sautille en arrière, rit un peu et recommence à boire. Les deux jeunes hommes en formation rient nerveusement : ils ont réussi mais ils ne savent pas trop que faire après.
Franchement, j’aime bien la description.
Merci! Il y aurait tant à dire sur le sujet, mais ces quelques faits parlent d’eux-mêmes.