Hier, à Nantucket, Massachusset, Candace Bushnell, auteure de Sex and the City, grande prêtresse du célibat s’est laissé passer la bague au doigt par le danseur de ballet Charles Askegard. Je me fais volontairement moqueuse, parce que si la série m’a amusé un certain temps, chaque fois que j’ai vu Candace Bushnell en entrevue, je n’ai pu que constater chez elle un fade conformisme. Elle a tout au plus, ce brin de coquinerie qu’ont les meneuses de claque de 17 ans avant d’épouser le capitaine de l’équipe de foot. Quand elle ouvre la bouche, j’ai la fâcheuse impression qu’un conseiller publicitaire lui a dit, « Allé ! Candace, sort nous un de ces clichés éculés et rigolos sur les filles célibataires ».
G., une bonne amie, dotée d’un jugement redoutable, disait de la série Sex and the City : « Elle m’énervent, ces fifilles qui racontent leurs aventures sexuelles, comme s’il était question d’une partie de ballon à la plage ». Et bien oui, la grande saga du célibat se termine sur une plage de Nantucket !
Nouvelle d’après CP