Je suis tous le jours, comme beaucoup d’autres, le procès de Gillet ou devrais-je dire le procès de la prostitution juvénile. Car, au-delà de l’individu très médiatisé – il a été longtemps animateur à Radio-Canada de Québec, ça on en parle peu, puis à CJMF le « FM 93 » – il y a la question de ces prostitués toujours plus jeunes, dans une société qui se dit contre la pédophilie ou même l’éphébophilie, comme on a défini l’attirance pour les 12 à 17 ans dans un média montréalais. Que Gillet s’en tire ou non, je m’en balance. Ce qui me préoccupe, c’est que tout ce qui semble compter dans cette histoire, c’est que le monsieur puisse se défendre et accuser en retour ses accusatrices. Le sort des jeunes victimes déjà éprouvées par la vie, le traumatisme du procès, cela sort de moins en moins dans les médias. Y’a-t-il quelqu’un qui s’en soucie ? Y’a-t-il un psychologue qui va enfin commenter ce qu’on fait subir à ces jeunes femmes ?
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Je suis bien d’accord avec toi. Et aussi ce qui me dérange le plus, c’est que les médias s’attardent sur les détails pervers des actes commis… assez désespérant
À force de croiser les témoignages des jeunes filles on finira, j’imagine par incriminer un peu plus l’accusé, mais à quel prix et au profit de qui, pas des victimes, ça c’est sûr !