Odile Tremblay du Devoir est à Cannes et nous rapporte les derniers potins sur Montréal et sa querelle de festivals. Elle y a rencontré Moritz de Halden et nous mentionne au passage que sa femme Erika est maintenant directrice adjointe au nouveau FIFM. Tandis que Mme Tremblay brodait soigneusement et avec talent, tous les détails de cette tapisserie, qui mettait en scène un de Halden feignant de ne pas voir Losique et continuant de raconter ses aventures d’il y a 40 ans dans le « milieu du cinéma », une bizarre impression m’a envahie. Vous savez cet étrange décalage que l’on ressent lorsqu’on lit un article écrit il y a une trentaine d’années, où tous les noms sont connus, mais où l’après-guerre c’était hier. Ouais, c’est ça, le FIFM nous propose une organisation style « vieille France », avec à sa tête, Monsieur et Madame et un CA bourré d’amis du milieu. Je ne sais pas pourquoi, mais tout à coup, je pense au Spountz avec Fernandel.
Non classé