Le débat

Coudonc, est-ce que c’est moi ou c’était plate comme débat? L’élément inconnu était Boisclair, mais j’ai beau le trouver sympathique – le fait de l’avoir rencontré en personne influence ma perception – dans cet exercice, il m’est apparu très stressé et en conséquence plutôt énervant. Il y a eu un rebondissement, la note de service brandie par Mario Dumont, que l’on pouvait voir attachée à un article de La Presse. Notez que le fonctionnaire qui a décidé de rendre ce document public a choisi de l’envoyer à l’ADQ, ainsi il a fait de Mario Dumont la vedette du débat. Intéressant…

Nadia Seraiocco

Spécialiste relations publiques et médias sociaux | conférencière | blogueuse

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2 réflexions sur « Le débat »

  1. À tout hasard, très chère amie (dont je m’ennuie), j’ai réalisé un petit résumé du débat à télécharger sur la page de L’Homme Scalp. Rends-toi-là (scalp.cjft.org), clique sur les Archives, sélectionne le 17 mars et clique-droite sur la partie 1. Pas ma meilleure émission, mais le montage est pas mal, je crois.

    Autre chose. Les spin doctors du PLQ et du PQ ont rapidement tenté de nous faire croire que la lettre brandie par Dumont était du vent, mais n’en sois pas si sûre. Le J de M a publié le lendemain une deuxième lettre de service qui s’est avérée troublante. Je comprends que Mario fait de la petite politique et un peu de démagogie avec ça, mais quand même. Et le ministre des Transports, le député de Québec Michel Després, a tout fait pour ressembler à ce que l’on déteste de la politique depuis toujours. Au lendemain de l’écrasement du Viaduc de la Concorde, alors que des gens sont morts en-dessous, il défendait ses fonctionnaires. On a déjà vu plus sensible.

    Nadia, il y aurait toute une job d’analyse de communication à faire pendant cette non-campagne. De tous les sujets qui ont fait l’objet de couverture, un seul provenait d’un programme électoral: l’abolition des commissions scolaires. Sinon, on a entendu parler de sujets qui ne sont pas du ressort des infos qu’on doit surveiller des partis qui veulent obtenir la tête: leadership de Boisclair, Homosexualité de Boisclair, André est une victime, un tel est homophobe, un autre est misogyne, les femmes journalistes devraient être féministes ou rien, les régions, les accommodements raisonnables (pu capable, belle manipulation de TVA et Jean-Marc Léger! crisse! Réveillons-nous! On n’est pas obligé de gober toutes les salades de Quebecor!).

    Sérieusement, je suis très décu des journalistes à part Chantal Hébert ou Vincent Marissal. Ils auraient pu sortir de la petite game avec leurs questions un peu trop ‘inside’ qui n’intéressent que les accrocs de la politique; ils auraient pu détourner ce niaisage et confronter véritablement les chefs de partis avec leurs idées ou leurs programmes. Les journalistes avaient l’air en service commandé pour le PLQ et le PQ, comme en 2003. Écrasons l’ADQ. Le public est-il bien servi par ça?

    Où en est rendu le comité qui pilote le projet de la réforme démocratique au Québec? À quand la vraie représentativité parlementaire?

    Salut Nadia.

    ps: Le Québec a besoin d’un gouvernement minoritaire. Pour forcer les vieux croutons à opter pour la qualité… et forcer les vieux partis à se redéfinir. André Boisclair a fait une pas si pire campagne; il doit se débarrasser d’une certaine arrogance…

    Et patapouf dans tout ça? Il surfe… même s’il perd, il surfe. Mais il a déjà été plus en forme.

    C

  2. Sacré M. B. vous ne lâchez pas, moi aussi je m’ennuie de nos discussions parfois fois enragées mais surtout enracinées dans notre québécitude. Votre commentaire est comme à l’habitude très intéressant et je me promets bien une visite chez l’Homme scalp. Cela dit, rien ne surpasse nos récits sans fin sur les légendes urbaines du Québec, tel que le « pesant » et autres quasi-fictions de chez nous.

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