Le satané mémoire

Commencé il y a plus de dix ans, je m’en suis laissée détourner pour l’argent : on m’offrait toujours du travail, or, entre écrire sans salaire et écrire pour un cachet, le choix m’a paru facile. Mais, ce truc pas fini m’était resté de travers dans le fond du cerveau et avec les années, j’ai senti toujours un peu plus, que si je voulais changer d’orientation professionnelle, cela ne se ferait pas sans ce diplôme. J’ai repris le collier à temps partiel en 2005 et je devrais terminer l’automne prochain. Hier soir, en finissant de réviser le premier jet de mon deuxième chapitre, j’ai demandé à Michael s’il pensait que les émoticons étaient acceptés dans les mémoires de maîtrise. En me faisant un vrai clin d’oeil, il m’a dit : I am sorry, but I don’t think it is the writing guidelines… Zut! ; )

Nadia Seraiocco

Spécialiste relations publiques et médias sociaux | conférencière | blogueuse

Voir tous les articles de Nadia Seraiocco →

4 réflexions sur « Le satané mémoire »

  1. Au sujet de la possibilité d’insérer des emoticons dans un mémoire de maîtrise, je me suis dit qu’on était loin des vieilles machines à écrire Underwood et Reminton. En fait, la machine à écrire est venue plus tard. Au Québec on utilisait plutôt les « types »…

    Je me suis rappelé que Remington était aussi un fabricant d’armes à feu. Et effectivement, il s’agit de la même société américaine, qui a commercialisé la première machine à écrire en 1873 (la machine à écrire est au fusil, ce que la plume est à l’épée!!). Je pense que nous avions un exemplaire de ce premier modèle 1873 sur la rue des Bouleaux (sarcasme…).

    Ciao

  2. Hé, je pense que j’ai rédigé mes travaux de cégep sur la vieille « dactylo » de grand-maman G… Ensuite, j’ai eu le plaisir de travaillé sur une machine électrique – pas d’émoticons là non plus – puis en 89, j’ai enfin eu un ordi Packard-Bell pour commencer l’université.

  3. Je ne sais pas pour les émoticons, mais quand j’ai fini mon propre mémoire en 1998, il n’y avait pas encore de protocole pour citer des URL… Et ce n’était pas vraiment considéré comme des sources « scientifiques » à cette époque quasi préhistorique.

    Par ailleurs, je veux rendre hommage à mon premier portable, un Powerbook 150 increvable, sur lequel j’ai écris travaux de fin de bac et mémoire de maîtrise, pour lequel il était presque impossible de trouver des prises électriques dans les bibliothèques à l’éqoque (1994-1998). Même, le murmure de mon clavier était considéré comme un bruit gênant, passible d’expulsion dans ces lieux…

    Courage, Nadia, il ne reste plus qu’un chapitre et une conclusion… Il me fera plaisir d’offrir le champagne lors du dépôt.

  4. Michael me racontait que comme il faisait son mémoire sur des questions d’administration d’Internet et quand il a déposé, à la même époque que toi, mais à McGill, on s’est vite dépèché à s’entendre sur un protocole… Cela dit tu t’imagines que dans mon cas avec la Fluxlist en ligne et les archives du NY Times, je cite plusieurs sources Internet.

    En touchant les deux tiers du travail, je vois vraiment la fin. Le champagne est proche…

Les commentaires sont fermés.

wpChatIcon