Hier, avec deux copines nous prenions un verre (ok, soyons transparentes trois ou quatre) en discutant Web, médias sociaux et relations publiques. Disons que Michelle et Catalina sont drôlement plus versées en Web que moi, mais lorsqu’il est question des relations publiques, je tire assez bien mon épingle du jeu. Nous avons convenu que dans un plan de promotion réussi les médias sociaux jouaient un rôle de plus en plus affirmé, mais que sans une vision de relations publiques cette porte ouverte sur l’extérieur peut battre au vent sans raison.
Je l’ai souvent dit ici, mais si on a peu de contenu et si l’on n’est pas prêt à engager la conversation, on n’arrivera pas à grand chose en se créant un profil surTwitter et Facebook. Et, j’ajouterai que ces médias doivent faire partie d’une synergie avec les autres modes de promotion que l’entreprise utilise. C’est que Michelle explique ici.
Mais bon, au cours des deux dernières années mon constat a souvent été le même dans les services de communication où j’ai travaillé : c’est-à-dire qu’en entreprise, quand il est question de rédaction de matériel de communication, très souvent les communicateurs n’ont même pas encore pris le tournant Internet . Je ne parle même pas de savoir rédiger pour le Web, seulement de considérer lorsqu’on rédige, par exemple un communiqué, que celui-ci sera consulté par les journalistes à l’écran, dans une liste de nouvelles, un agrégateur ou à partir d’un téléphone. L’importance alors de faire mouche en quelques mots bien choisis est presque toujours sous-estimé.
Il m’est même arrivé d’avoir à débattre de la finalité d’un communiqué avec mes collègues (oui, j’ai souvent travaillé dans la fonction publique). Pour moi, c’était le début de quelque chose, une ouverture vers une conversation ou un échange avec le public, via les journalistes et les sites Web et pour mes collègues, le communiqué était la fin d’un processus sans égard aux suites possibles. Je considérais donc que si mon message n’était pas repris (sans me vanter, ça m’arrive rarement) j’avais failli à la tâche, alors que pour d’autres cela était un détail. La nouvelle était sortie, connue ou pas.
Tiens, cela me rappelle, l’assurance des publicitaires qui causent pénétration de marché, auditeurs, cible et tutti quanti. Même quand ils ont tous ces détails et que leur publicité est dans le meilleur créneau accessible à leurs moyens, il arrive que le produit ne vende pas ou que le message ne passe pas. On peut alors s’imaginer que cet imposant public s’est levé d’un bond au même moment pour aller pisser…
Je rêve encore de travailler à des scénarios de communication visant la synergie de tous les modes de promotion utilisés pour un produit… Un mix médias-marketing quoi.
Tu devineras jamais qui donne une conférence sur l’utilisation des médias sociaux en entreprise…. roulement de tambour…. ton ex… patron, je veux dire. XD
Hm… Héhé, y’a toujours moyen de commander un PowerPoint à une agence et de le lire… J’espère que le public sera vierge, sinon la période des questions sera épique 🙂