Plus tôt, dans un resto, une fille sort son nouveau cellulaire et dit bien fort à ses copines, je vais facebooker qu’on est toutes ensemble… En 2007, quand je mettais Twitter ou Facebook à jour de mon Treo, personne n’avait idée de ce que je faisais. C’était les débuts de la transposition de notre univers virtuel sur notre téléphone, une orientation qui se poursuit avec le I-Phone et tous les téléphones qui offrent des services similaires.
En 2008, certains croyaient que leurs ados utilisaient seulement leur cellulaire pour parler de vive voix à leurs amis. Il suffisait donc d’interdire l’accès à l’ordinateur familial pour que le jeune, muni de son cell, se trouve débranché de ses réseaux sociaux… Hum, hum! Si cela était faux l’an dernier, il est devenu évident en 2009 que les jeunes et moins jeunes utilisaient allègrement leur téléphone pour mettre à jour leurs réseaux sociaux et échanger. On comprend les développeurs de miser leurs billes sur la technologie mobile.
Quant à la géolocalisation qui fait flipper les copains sur Twitter et Facebook grâce à Foursquare : j’aime assez l’idée de trouver le meilleur café latte (ou plutôt qu’il me trouve) peu importe les endroits que je fréquente. Mais je me demande si j’aimerai encore cela quand les problèmes inhérents aux questions de vie privée resurgiront.
Et Twitter… Parlons-en oui. Au Québec, c’est un infime pourcentage (2% aux dernières nouvelles) de la population qui l’utilise, mais ces utilisateurs sont pour un grand nombre de puissants diffuseurs des médias sociaux, des influenceurs, voire des journalistes connus. Pour ma part, j’apprends tout sur Twitter : ce qui est agréable pour savoir le temps qu’il fait à Québec ou ailleurs, mais qui s’est avéré difficile quand j’ ai compris en lisant les messages des contacts, avant que les médias ne diffusent la nouvelle, qu’une amie avait été assassinée.
Pour 2010, je rêve encore d’un blogue qui serait mon agrégateur personnel de médias sociaux, mon carnet de réflexion sur différents sujets (classés par thème et tagués) avec même une section vouée aux billets de blogue de mes amis – je pourrais aussi le mettre à jour de mon cellulaire. Ce serait un magazine arts, communications et médias sociaux, conçu pour refléter les différents aspects de ma personnalité. Tout cela est très moderne ou postmoderne selon vos affiliations, mais le Web, c’est aussi la vie…
J’ai décidé de commencer la décennie en créant mon propre blogue. J’utilise Facebook (très peu) et Twitter, beaucoup plus souvent pour apprendre le plus rapidement possible ce qui m’intéresse dans mes champs d’intèrêt. Je suis encore néophyte dans l’univers du blogue québécois mais j’ai comme l’impression qu’il va me prendre un certain temps pour m’y intégrer. Donc, si 2009 a été l’année des médias sociaux, 2010 va les propulser encore plus loin avec une augmentation de la communication mobile. Les vente sont là pour le prouver mais c’est surtout Twitter et Facebook qui vont en bénéficier car avoir son blogue demande du temps et de la réflexion, deux ingrédients dont les jeunes semblent allergiques! Pour ma part la ligne directrice de mon blogue est de partager,divertir et pourquoi pas éduquer. J’aurai l’occasion d’en faire le bilan au 31 décembre 2010!
Je trouve que Facebook est une perte de temps et d’énergie et twitter commence bien par twit, non!
dans la vie il faut faire des choix et je n’ai pas de cellulaire non plus, je vis bien pourtant!
Je crois que 2010 et les années suivantes seront les années de l’ère mobile. Les communications mobile seront en expansion mais pas via la voix mais via Internet, SMS et Bluetooth.
Les code barres et les téléchargements via mobile seront prendre de plus en plus de place.
Les réseaux sociaux seront mise à jour en temps réel via mobile, les réseaux sociaux seront de plus en plus en « temps réel » !
À suivre…
je prends ta description pour ton blogue de 2010 comme checklist pour la prochaine version du mien, si ça te dérange pas
Fran6co – en fait, quand tu auras un prototype, j’achète 🙂
je te tiens au courant 😉
Je ne crois pas que Twitter soit nécessaire pour ceux qui ne tiennent pas à tester toutes les bébelles des nouveaux médias, pour moi c’est un laboratoire, une nouvelle façon de faire circuler de l’information, dont la puissance et la vélocité sont encore sousestimées. Facebook, c’est le café virtuel ou le party virtuel, selon le nombre et l’exubérance de vos amis, on y va pour échanger tranquille, mais il faut garder en tête qu’on est en public…
Pierre-Thomas : oui, le mobile est la prochaine étape, par ailleurs les jeunes et les geeks sont déjà en lien avec le virtuel de partout… Avec les nouveaux téléphones tout configurés pour accéder à tout rapidement, les gens vont s’y convertir graduellement dans les deux ou trois prochaines années. Mais tout va si vite 😉