On fait beaucoup de tapage autour de ces profs sans brevet denseignement. Il faudrait peut-être se demander si ce permis est vraiment un gage de compétence. A-t-on besoin de milliers dheures denseignement sur la psychologie des groupes, léthique ou la sociologie pour devenir un bon enseignant ? Ma brève expérience de lenseignement me permet den douter.
Luniversité a beau être un lieu de haut savoir, il y a des limites à ce quon peut apprendre en trois ou quatre ans. Les professeurs donnent un cadre, des bases théoriques et si tout se passe bien létudiant aura le goût den savoir plus. Trois années détudes du français, des mathématiques ou de la géographie devraient être un minimum pour enseigner une matière. Une année en pédagogie, soit près de 500 heures de formation théorique et deux stages sont suffisants pour aborder une classe. On apprend à faire des plans de cours, on observe un enseignant expérimenté, on expérimente, on réfléchit un peu, puis on se lance. Le bac en enseignement offre environ 20 cours de concentration(j’exclus des cours comme didactique ou « correction ») soit le minimum requis pour enseigner une matière comme le français ou les mathématiques.
Il me semble que le brevet devrait être attribué selon des critères justes. Si cétait le cas, un enseignant qui possède le nombre de crédits suffisant dans une matière n’auraient qu’à faire un certain nombre dheure de formation pédagogique pour obtenir son permis. Il est injustifié de demander à un enseignant qui a déjà une maîtrise et de l’expérience de refaire un bac. Il serait donc temps de remettre en force le certificat denseignement. Ainsi, dexcellents candidats, parfois munis détudes supérieures ou dune riche expérience professionnelle, pourraient à temps partiel compléter une formation de pédagogie tout en amorçant une carrière.
Tant quà y être, les universités devraient créer des séminaires pour enseignants afin dencourager le ressourcement professionnel.
Point de vue à mon humble avis très juste.
Content de vous revoir!
Merci…
Pour pouvoir enseigner une matière, il faut avant tout bien la posséder. Des diplômés en enseignement du français qui ne maîtrisent pas leur langue, c’est une plaisanterie…
Ce qui est inquiétant, c’est qu’il est prévu dans le bac en enseignement du français des cours de rattrapage pour les étudiants qui n’auraient pas réussi le test de français d’entrée à l’université…