Le viaduc : You spin me right round… Like a record…

Faut lire pour ne pas y croire… Le Devoir titrait aujourd’hui, Faute d’argent, Transport Québec a négligé le viaduc de la Concorde. Me semblait bien que le Ministère allait trouver le moyen de rejeter tout blâme sur le manque d’argent, le manque d’employés et la misère de la fonction publique. En 1999, les travaux recommandés auraient coûtés 63 K, le salaire d’un fonctionnaire sans les avantages sociaux. Dans tout ce spin visant à réduire l’imputabilité et à diluer un max la culpabilité mon bout préféré, livré par un porte-parole générique, est celui-ci : «Je tiens à préciser que c’est fait sans compromis pour la sécurité des ouvrages et des usagers.»

Ouin, bien y’a cinq ou six usagers qui ne sont plus là, mais dont les familles pourraient vous en dire long sur la « sécurité des ouvrages »…

Nadia Seraiocco

Spécialiste relations publiques et médias sociaux | conférencière | blogueuse

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2 réflexions sur « Le viaduc : You spin me right round… Like a record… »

  1. Que tu as raison, c’est toujours pareil. Personne n’est responsable de rien. Je crois que c’est une maladie dans la fonction publique. Pas ma faute. Et les entreprises responsables de la construction font la même chose….Quel bordel et quelle honte. Pire qu’une république de bananes…

  2. Je crois que nous arrivons à la fin d’une époque dans la fonction publique, enfin nous devrions arriver à la fin d’une époque… Celle des fonctionnaires qui gèrent des bouts de dossiers sans en voir la totalité, qu’on assigne à gauche et à droite sans formation préalable – ainsi on devient inspecteur sans être rompu au domaine – présumant ainsi qu’aucun job ne demande de compétences particulières et que tous, sans égard à leur formation et leur qualités personnelles, sont égaux. C’est ainsi qu’on obtient des employés qui ne voient qu’un morceau du puzzle et qui ne peuvent être imputables.

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