L’écho des bas-fonds


Aujourd’hui, je ne me rappelle plus à quel propos, mais j’ai envoyé à un ami ce clip de Denis Vanier capté lors de la Nuit de la poésie de 1970. Il m’a répondu par une photo d’une murale que je n’ai pas encore vue.

Il y a longtemps à Québec, j’ai rencontré Denis Vanier, au lancement d’un de ses livres. Mon ami David Cantin, qui l’aimait bien, espérait que je puisse m’entendre avec Denis. Ne le savez-vous pas, mais les vieux bums, pas vraiment repentis, mais pas vraiment méchants non plus et moi nous nous entendons toujours bien. Pour Vanier, j’ai ressorti mon accent de la basse-ville et j’ai dit, «tes tatous sont hallucinants ». Je vois encore David se tordre de rire et Denis Vanier sourire avant de me répondre, « t’es pas une danseuse, han, moi je sors juste avec des danseuses». Non, une petite étudiante en littérature qui n’a encore rien vu. Nous sommes allés en fumer une et dire de niaiseries.

En vous racontant cela, j’écoute du vieux Pierre Harel et Aut’Chose… Semaine thématique somme toute.

Nadia Seraiocco

Spécialiste relations publiques et médias sociaux | conférencière | blogueuse

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2 réflexions sur « L’écho des bas-fonds »

  1. Vilain jeu de mains, euh de mots : tu aurais aussi pu sortir ton accent de Vanier. Vanué!

    Djo

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