J’ai réfléchi à cette affaire, me demandant si en terme d’éthique professionnelle Dutrizac n’avait pas pousser le bouchon un peu loin en critiquant la direction de Télé-Québec sur les ondes de Radio-Canada. Un employé ne doit pas critiquer publiquement son entreprise. C’est entendu. Mais si l’on considère que Dutrizac est un intellectuel, peut-il questionner sur la place publique la compétence de la direction d’une télé publique ? Cela semble possible, voire désirable dans une perspective de débat public. Mais dans un contexte de hiérarchie d’entreprise, ce n’est pas possible et nous en avons la preuve. Cela dit, si les prédictions de Mme Cousineau s’avèrent vrais, qui sera vraiment puni, le Dutrizac ou Télé-Québec ? Pas facile de gérer des gens d’opinion…
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