Entreprise fiction : une Française raconte

Peut-être vivons-nous la fin de naïveté en ce qui a trait à la culture d’entreprise, mais les écrits sur l’absurdité de la chose se multiplient. J’ai lui tout récemment, Boujour paresse, de l’art et de la nécessité d’en faire le moins possible en entreprise, de Corinne Maier, économiste à temps partiel à EDF (Électricité de France). Ce livre n’a pour but que d’affirmer ce que plusieurs croient secrètement depuis quelques années déjà : la grande entreprise n’a plus le lustre qu’elle avait.

Pour vous donner le ton de ce livre, voici un extrait du chaptre intitulé, Les plus belles arnaques, sous le thème, La culture d’entreprise : culture, mon cul! :

Elle n’est en fait rien d’autre que la cristallisation de la bêtise d’un group de gens à un moment donné. Ce micropatriotisme est constitué par une masse compacte d’habitudes un peu rances, de facilités, de tics d’habillement et de comportements qui virent à la caricature. Réécrite par les managers, elle devient l’histoire officielle, avec ses héros et ses fêtes destinés à mobiliser et à favoriser l’identification à une entreprise unie et solidaire. Elle se traduit alors par une débauche de séminaires creux, de tee-shirts immetables, de pin’s (oui, cela existe encore), de slogans soi-disant mobilisateurs.

Pour en savoir plus sur Corinne Maier et Bonjour Paresse.

Nadia Seraiocco

Spécialiste relations publiques et médias sociaux | conférencière | blogueuse

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