Animation de réseaux sociaux ou tout simplement des communications avec les publics externes actualisées?

«Peut-être qu’un jour pas si loin, je pourrai refaire mon diagramme en parlant de trois catégories d’emploi liées aux réseaux sociaux en entreprise : soit le porte-parole médias et réseaux sociaux, l’animateur des réseaux et le chef des relations avec les publics (ce terme incluant tout autant les médias que les publics sur les réseaux).»

Récemment, j’ai constaté que certaines entreprises ou organismes donnaient comme titre à leur gestionnaire de communautés celui de «porte-parole sur les réseaux sociaux». Cela officialise un peu plus la fonction pour bien souligner que cette personne fera plus que faire la conversation, répondre à quelques questions ou publier des messages promotionnels ou corporatifs. C’est plus que normal quand on sait que les journalistes suivent aussi les grandes compagnies sur les réseaux et n’hésitent pas, sur le vif, à poser une question ou à demander un lien à l’animateur en service.

Dans les conférences et formations que j’anime à ce sujet, je présente depuis deux ans ce petit résumé des deux fonctions pour en faire ressortir les similitudes. Or, si l’animateur des communautés d’une entreprise ne participe pas toujours à la stratégie de mise en forme des messages corporatifs, de nouveaux postes, comme celui que j’occupe, sont maintenant de plus en plus intégrés entre le rôle du porte-parole avec les médias et celui maintenant mieux connu de gestionnaire de communauté. Ainsi un chef des communautés et médias sociaux, peut prendre part à la formulation des messages de l’entreprise et ainsi pouvoir les adapter pour une diffusion sur les réseaux.

Peut-être qu’un jour pas si loin, je pourrai refaire mon diagramme en parlant de trois catégories d’emploi liées aux réseaux sociaux en entreprise : soit le porte-parole médias et réseaux sociaux, l’animateur des réseaux et le chef des relations avec les publics (ce terme incluant tout autant les médias que les publics sur les réseaux).

Considérant que presque tous les journalistes ont des comptes sur les réseaux sociaux et que la jeune génération qui commence dans la profession était présente sur les réseaux avant son entrée sur le marché du travail, je ne devrais pas attendre trop longtemps avec de mettre à jour ma réflexion.