Après une fin d’année 2012 difficile, tant au plan personnel que professionnel, marquée par des biopsies, peurs tout acabit et épuisement redevable tout autant au travail (et à un leader tyrannique) qu’à la maladie, j’aurais souhaité 2013 moins mouvementée… Ce ne fut pas le cas!
Expert en médias sociaux? Est-ce toujours un titre valable?
Cela aura été un des billets les plus lus sur mon blogue en 2013 – dois-je le préciser, mais mon blogue a déjà été plus lu, car j’écrivais alors avec plus de constance. Ne nous leurrons point, le mot-clé « médias sociaux » a souvent cet effet, surtout dans un titre. Mais au-delà des mots-clés et des clics, ce billet ouvrait l’année et venait appuyer une idée qui me tarabuste depuis un certain temps, soit le fait que pour être expert d’un sujet, il faut plus que manipuler aisément quelques outils. Bref, je concluais et je conclus toujours que je suis une spécialiste des relations publiques et de la promotion assistée par les médias sociaux. Après quelque 15 ans comme relationniste et stratège en relations médias, c’est le cumul de mes expériences qui me définit.
Gestion de crise sur les réseaux sociaux
Deux billets sur ce sujet comptent eux aussi parmi les plus lus. Il faut dire que l’un des deux contenait une présentation qui a sous-tendu ma conférence présentée dans la série des Grands Communicateurs de la Téluq et dont la réflexion avait commencée lors des formations (ici pour la réflexion initiale) que je dispensais au Centre de formation professionnel Maurice-Barbeau. La présentation livrée à la Téluq (vue plus de 6000 fois sur Slideshare) illustre bien ce que je décrivais dans le billet cité plus haut : c’est-à-dire que ma maîtrise d’un sujet comme la gestion de crise origine d’avant l’arrivée des médias sociaux dans le paysage médiatique. Or, entre mon expérience de gestion de crise à la ville de Montréal, puis dans d’autres organisations et celle qui inclut aujourd’hui dans sa réalité les médias sociaux comme lieux de la crise ou écho d’une crise survenue lors des opérations d’une organisation, il y a plus de dix ans de pratique. Une pratique qui a graduellement inclus le web et les médias sociaux.
EDM2030 : autre mise en pratique de la transmission de l’expérience
À l’automne 2013, l’École des médias de l’UQAM m’a proposé de donner le cours EDM2030 qui porte sur les stratégies et la promotion dans les secteurs de la culture et des communications. On m’avait bien dit d’y ajouter ma touche numérique et de laisser libre cours à ma créativité pour le contenu. Je me suis donc mise au boulot pour concocter un cours qui marierait à chaque leçon des enseignements sur un volet du secteur culture et communications, mais aussi sur les stratégies gagnantes en promotion numérique. Quelle expérience! J’adore le contact avec les étudiants et souvent ce qui me motive plus que tout, c’est de constater leurs capacités critiques en ce qui a trait à la pratique et d’observer tout au long de la session leurs progrès dans la maitrise des concepts et des outils. Quand on enseigne avec passion, le maitre s’éduque tout autant que l’étudiant.
Cette expérience a été comme un vent de fraîcheur dans le combat quotidien que devient souvent la gestion d’un virage numérique dans une entreprise ancrée dans ses habitudes. Sur ce point, je réitère ce que j’ai souvent dit sur ce blogue : sans la participation enthousiaste de la direction, un virage numérique est réduit à sa plus simple expression, soit l’implantation d’outils. Mais bon, nul n’est prophète en son pays.
Quant à mes autres aventures numériques, je continue ma collaboration avec Triplex, le blogue techno de Radio-Canada (dont vous trouvez le fil RSS à gauche de ce billet) et c’est toujours avec plaisir que je conseille des organismes culturels à titre de membre de leur CA. À ce chapitre, je suis maintenant membre du CA des Trois Tristes Tigres, l’organisme qui soutient les créations de l’auteur et metteur en scène Olivier Kemeid. Je continue aussi avec Des mots d’la dynamite, la compagnie de création de Nathalie Derome.
Côté création, j’ai repris le chemin des ateliers d’arts, cette fois-ci pour réaliser un vieux rêve : apprendre la lithographie sur pierre. Quant à ma vie personnelle, ne reculant devant rien, j’ai dit « oui » à Fred le 3 août 2013.
Je peux bien être un peu fatiguée…