Que pourrais-je vous dire sur la question qui ne serait pas un truc ressassé sur les questions toujours en évolution dans les dossiers des femmes? Je me contenterai donc de vous faire un petit commentaire sur l’appelation de ce jour du 8 mars. Il y a déjà une quinzaine d’années, les Québecoises comme beaucoup de femmes francophones de par le monde ont décidé d’utiliser Journée internationale des femmes, plutôt que Journée de la femme afin de donner un sens plus inclusif à ce nom et pour le différencier des patentes quétaines, genre salon de la feummme.
Or, Condition féminine Canada revient avec la Journée de la femme (probablement une traduction du nom anglais), alors que le Conseil du statut de la femme maintient Journée internationale des femmes. Devinez ce que je préfère?
Bonne journée les filles!
Qu’importe, une journée dédiée à la femme, à l’amour, aux pères et aux mères ne fait que justifier et endosser qu’on puisse les ignorer à l’année longue, ou ne pas considérer leur importance autant que la nôtre.
Mais bon, c’est rassurant d’avoir une date au calendrier pour permettre à cette société individualiste de dormir sur ses deux oreilles le restant de l’année…
C’est effectivement comme n’importe quelle autre journée dédiée à un événement ou un groupe spécifique. Et ce qui m’ennuie un peu, c’est qu’à chaque année on nous ressort les mêmes histoires sur l’équité salariale, les congés parentaux de façon ou bien trop optimiste ou bien trop alarmiste…
Comme quoi tout ce qui obsède la femme c’est avoir des enfants et être rémunéré équitablement. Oui c’est important, mais tellement stéréotypé que ça ferait probablement enrager les initiatrices du mouvement féminisme…
La rémunération équitable est importante, mais en parler c’est bien beau, faire quelque chose de constructif c’est autre chose. J’ai fait un document d’animation pour une vidéo sur les femmes dans les métiers non-traditionnels (souvent des techniques plus payantes et accessibles) et à notre grande surprise les chiffres n’avaient presque pas monté entre les premières études dans les années « 80 » et celle faites à la fin des années « 90 ». Alors quand on pose toujours les mêmes questions et qu’on obtient toujours les mêmes réponses, il est peut-être temps de poser de nouvelles questions…